Une étude scientifique qui tendrait à montrer que l’isolement social prédisposerait les solitaires à être plus malade que les autres (mortalité plus élevée, système immunitaire moins efficace)…
Les molécules de la solitude. Chez les solitaires et chez ceux qui vivent bien entourés, les gènes du système immunitaire s’expriment différemment. Voilà peut-être pourquoi les premiers semblent plus fragiles face aux maladies. Sans disposer d’aucune explication, on a observé depuis longtemps que les personnes socialement isolées présentent une mortalité plus élevée. Une équipe américaine vient de publier dans la revue Genome Biology une étude donnant un début d’explication. Les chercheurs se sont intéressés aux leucocytes, c’est-à-dire les globules blancs, première ligne de défense de l’organisme contre les agresseurs en tout genre. ” (…)
Source et suite : Jean-Luc Goudet – Futura-Sciences – 17 septembre 2007